III) Limites du système

Comme dans tout système artificiel, dans celui des antivols il y a des erreurs au niveau du fonctionnement, cela veut dire que c'est possible de le truquer. 
D'après nos recherches sur internet, nous avons pu lire que c'était possible de tromper les portails magnétiques des magasins en enveloppant le produit portant l'antivol avec du papier aluminium. Il pourrait isoler l'antivol des ondes électromagnétiques envoyées par l'antenne émettrice afin que la transmission ne subisse aucune modification, et l'alarme ne soit donc pas déclenchée. 
Afin de valider cette hypothèse, nous avons construit le circuit suivant: 



Ce circuit nous permet de visualiser de manière beaucoup plus réelle le système des portails magnétiques. Ce montage semble donc être comme le deuxième montage. La seule différence, est que l'antivol n'est plus relié aux antennes à l'aide de fils. Cela est possible car on travaille avec une haute fréquence: elle n'est point amortie par l'air, et passe d'une borne du portail à l'autre sans aucun fil.
D'une autre part, nous avons construit l'antivol suivant:


Il est composée d'une bobine L=2,5mH et d'un condensateur C=2,5nF reliées par des fils. Celà correspondrait, dans notre premier montage, à la bobine d'environ 25cm de longueur et à la boîte de condensateurs d'environ 20cm. Ce sont les mêmes composants, mais à une échelle qui ressemble plus à un antivol courant. Grâce à la formule trouvée, on calcule la fréquence de resonance de cet antivol. Le résultat obtenu est 63,6 kHz. Mais, en tenant compte du décalage expérimental, on constate qu'elle est plutôt de 65,15 kHz. On règle le GBF de façon à ce qu'il émette un signal de cette même fréquence. Lorsque l'on passe le dispositif fabriqué entre les deux antennes on observe que le signal reçu varie d'une façon très claire, il diminue considérablement.


Le signal de l'antenne émettrice a une amplitude considérablement plus grande que celui de l'antenne réceptrice. À cette fréquence, la transmission d'une antenne à l'autre est minimale, ce qui valide notre calcul de la fréquence de résonance et modélise l'absorption de l'onde électromagnétique émise par l'antivol.

L'aluminium a une propriété très importante: il est considéré comme un milieu réfléchissant. Cela veut dire qu'il réfléchi les ondes qu'il reçoit. Ainsi, si l'on passe une grande plaque entre les bornes du portail magnétique, les ondes sortent de l'antenne émettrice, arrivent à la plaque et sont renvoyées, comme le montre le schéma ci-dessous:



Ce phénomène là modifie la transmission d'une façon considérable qui déclencherait l'alarme dans un magasin.

Par contre si l'on enveloppe en petite surface l'antivol, c'est-à-dire seulement le condensateur et les fils qui le relient à la bobine (environ 2 ou 3 cm de papier aluminium), les ondes sont déviées. Cependant elles n'arrivent pas à faire varier la transmission d'une façon suffisamment importante pour que l'alarme soit déclenchée. De cette façon, on peut tromper le système d'antivol des portails magnétiques.


Conclusion: 
Après toutes les expériences réalisées on peut donner une réponse précise à notre problématique. On sait maintenant qu'il est possible de tromper le système d'antivol des magasins grâce à la propriété réfléchissante du papier aluminium. 
Cependant, de nos jours, de plus en plus de systèmes d'antivols différents sont inventés comme, par exemple un système avec des étiquettes (utilisé dans la bibliothèque de notre lycée). Pourrait-on trouver un défaut et donc une manière de tromper les autres systèmes d'antivol existants?